Le malheur et la souffrance ne sont pas une fatalité.

 

 

Il n’y a aucun évènement qui ne soit isolé, sinon en apparence. Plus nous lui trouvons une raison d’être, plus nous l’isolons. La totalité de notre vie devient compartimentée, fragmentée par notre pensée. Mais c’est la globalité de notre vie qui a donné naissance à cet évènement. Tout ce qui est ne pourrait en être autrement. Nous donnons vie à tout ce que nous créons.

 

Il arrive très souvent que nous n’ayons aucune idée du rôle qu’un évènement apparemment sans importance à nos yeux, peut avoir comme répercussion dans l’univers. Mais reconnaitre que cela est inévitable peut t’amener à accepter intérieurement ce qui est et, de cette façon, te recentrer sur la globalité, la totalité de la vie.

 

La disparition de la souffrance consiste à vivre, comme si tu avais choisi tout ce que tu ressens ou vis au moment présent.

Cet ajustement intérieur sur le Présent, te permettra d’effacer cette souffrance.

La souffrance est mise en place par notre conscience qui matérialise une frustration, une insatisfaction passée ou avenir.

 

Est-ce que la souffrance est nécessaire ?

 

Si je n’avais pas souffert comme j’ai souffert, à plusieurs périodes de ma vie, je n’aurai sans doute jamais trouvé ce qu’il y a au plus profond de moi. Humilité, compassion, une conscience interne plus riche qu’une conscience externe. La souffrance m’a permis de fissurer une partie de moi, que je ne connaissais pas et qui se nomme l’ego.

 

Donc oui, je pense que la souffrance est nécessaire jusqu’à ce que tu aies conscience qu’elle prend naissance dans un passé, et dans un avenir. Etant donné que la vie se passe dans un présent, tu prends conscience de son inutilité.

 

La souffrance prend souvent naissance avec le malheur, que je peux aussi nommer ; « mal-heure »

Pour naître, le « mal-heure » a besoin d’un « moi » (corps/esprit), il a besoin d’une histoire et, le plus important selon moi, il a besoin de temps, le passé, et (ou) le futur.

Je compare le malheur au feu. Enlève l’oxygène à un feu, celui-ci n’existe plus.

Retire le temps au malheur, et celui-ci disparaitra.

 

Retirer le temps au malheur, que reste-t-il ? Le temps présent. Et dans le temps présent, le malheur ne peut prendre vie.

 

Le malheur est souvent ressenti par une impression de poids, d’énervement, de crispation, de colère. Ces ressentis occasionnent des problèmes physiques comme la douleur. Cette douleur prend naissance par le déséquilibre de ton être. Ton âme ne connait pas le malheur, elle n’est faite que de bonheur, de bien-être et de félicité. Ton esprit apporte donc à ton corps des douleurs, afin que ta conscience pense à autre chose qu’au malheur que tu as créé.

 

La douleur n’est qu’un élément physique, alors que le malheur n’est qu’un élément psychique !

La douleur n’est qu’une pression, ou une énergie intense ressentie quelque part dans ton corps. Un système de défense envers un déséquilibre de ton corps/esprit. La douleur est là pour te rappeler à l’ordre, que tu n’es plus en symbiose, en fusion avec ton moi intérieur, ton moi profond.

 

Beaucoup de souffrance et de malheur prennent vie lorsque tu donnes une réalité à chaque pensée qui te vient en tête. Ce ne sont pas les situations qui te rendent malheureux. C’est parce que tu aimerais que ces situations soient autrement que ce qu’elles sont, que tu es malheureux. Tu aimerais avoir ce que tu n’as pas eu, tu n’es pas devenu celui que tu rêvais d’être, tu n’obtiendras pas le cadeau que tu convoitais, et tu ne deviendras pas celui que tu pensais.

En bref, tu vis dans de perpétuelles frustrations de ne pas avoir eu ce à quoi tu pensais, ou ce que tu espérais.

Ce sont tes pensées qui te rendent malheureux, les interprétations que tu leur donnes, ainsi que les histoires ou les rêves que tu te racontes.

 

« Les pensées que j’ai à présent me rendent malheureux. »

 

Cette seule prise de conscience te permet de briser ton indentification inconsciente à ces pensées.

 

Une de ces pensées n’est-elle pas tienne ?

 

« J’ai vraiment passé une sale journée ! »

« Il n’a même pas la politesse de me regarder dans les yeux ! »

 

Ce sont là des petites histoires que nous nous racontons à nous, et aux autres souvent sous forme de plaintes. Ces petites histoires auxquelles nous avons donné naissance, sont là pour nous lamenter sur ce que nous n’avons pas, sur ce que nous avions espéré sans pouvoir l’obtenir. Elles sont inconsciemment destinées à augmenter notre sentiment de soi, toujours défaillant, chétif, en nous donnant « raison », et en donnant « tort » à quelqu’un. Ce quelqu’un  est parfois bien réel ou peu sortir tout droit de notre imaginaire.

Avoir « raison » nous place dans une position de supériorité chimérique et, ainsi, renforce notre fictif sentiment de soi, l’ego. Cela crée aussi une sorte d’ennemi : oui, l’ego a besoin d’ennemis pour se structurer.  L’ego est exclusif et ne supporte que lui.

L’habitude du jugement et de la restriction émotionnelle se mettent en relation personnalisée, avec les personnes qui t’entourent ou que tu croises, et les évènements de ta vie. Ce sont là des amas, des assemblages, des empilements de pensées négatives qui créent la souffrance, mais qui ne sont pas reconnues comme telles, car l’ego s’en adapte puis s’en satisfait tout en grandissant dans la réactivité et le conflit.

 

Comment verrais-tu ta vie sans ces chimères ?

 

 

Lorsque tu souffres, quand  tu es malheureux, reste dans la pleine conscience de ce qui EST, au Présent.

Le malheur ainsi que tous les problèmes ne peuvent survivre dans le Présent.

 

La souffrance se déclenchelorsque tu appliques par la pensée, une hypothétique forme pensée, d’une situation que tu considères, estimes, juges commeétantindésirable ou mauvaise.

Tu as de l’amertume, de la rancœur face à une situation, et ce ressentiment personnalise cette souffrance et amène un « moi » réactif qui te crée en toiune émotion de malheur.

On a l’habitude de désigner, de qualifier et/ou de cataloguer ! Pourquoi ne pas briser cette manie que l’on a ?

Commence par dénigrer ces petites choses qui prennent tant d’importance.

 Si tu manques la sortie de l’autoroute, casse ton téléphone portable ou appréhende la terrible rayure que l’on a faite sur ta voiture, peux-tu cesser de cataloguer ces expériences de… : « horribles ou de catastrophiques » ? Peux-tu immédiatement accepter l’instant tel qu’il EST ?

Le fait de donner à une situation le qualificatif de « horrible ou catastrophique» provoque en toi une réaction émotionnelle. Lorsque tu acceptes cette émotion sans la cataloguer, en vivant dans le présent ces expériences, tu acceptes ces situations d’une façon plus sereine. Tu remarqueras qu’il n’y aura plus de place pour la souffrance et le malheur.

 

Tu vis maintenant et c’est dans le présent !

                                         

La réaction émotionnelle te sépare de cette faculté, cette faculté de concevoir que tu peux vivre dans le présent, dans une réalité positive de la vie même.

Il faut que tu surmontes, franchisses la barrière du bien et du mal, du positif et du négatif en t’abstenant, en refusant d’accorder à quoi que ce soit une cartographie mentale de « horrible ou catastrophique ». Lorsque tu surmontes cette habitude de cartographier toutes tes pensées, toute la puissance de l’univers passe par toi. Lorsque tu es en communication non cataloguée, non interactive avec ce que tu es en train de vivre, ce que tu penses de « négatif » reçoit un changement, un renversement quasi instantané, par la puissance de toutes tes cellules, par ton existence même !

 

Accepter le présent et y trouver un équilibre sain,
n’est-ce pas ce que tu désires ?

Et…si tu adhères à cette idée, pourquoi ne pas commencer…MAINTENANT ?

 

Il y a bien des formes de souffrance, de malheur, qui semblent si communes, qui font partie de notre vie quotidienne et que l’on admet comme étant nôtres. Elles peuvent même donner le sentiment, la sensation d’être acceptées, approuvées par votre ego. L’irritation, l’impatience, la colère, un ennui avec quelque chose ou quelqu’un, le ressentiment, le fait de vous plaindre sont acceptés par tout votre être car ils sont devenus votre quotidien.

 

Vous pouvez apprendre à reconnaître toutes ces formes de souffrance à mesure qu’elles se présentent.

 

Est-ce qu’en ce moment, tu es en train de te faire souffrir ?

 

Si tu as l’habitude de te faire souffrir, il y a de grande probabilité que tu fasses souffrir les autres aussi. Ces plans inconscients disparaîtront lorsque tu en prendras conscience.

 

Tu ne peux  être en conscience et te faire souffrir !

 

Tous les événements que tu vis, tous les éléments qui te semblent malheureux, dissimulent un bonheur bien enfoui en toi. Ce bonheur bien niché dans ton inconscient doit migrer dans ta conscience. Celui-ci inondera alors tout ton être, et se verra à l’extérieur par l’acceptation de ce qui est.

 

VIVRE DANS LE BONHEUR, C’EST VIVRE DANS LE PRESENT…